le charme des pens en peau de clem

allô ça fait longtemps. là ces temps-ci je passe ma vie au rb à servir des maudits attardés qui font toutes scusez mademoiselle avez-vous un livre. j’en perds un peu ma joie de vivre de voir simon commando avec des bas pas pareils pis des cheveux en bataille qui sentent la tête. en tout cas. récemment il s’est passé des choses de vacances de noël, surtout que titi est revenu de toronto pour chialer. une fois on a joué à caractère (encore) pis simon a emmené une bouteille de saphir qu’on a bue presque au complet sans s’en rendre compte. en tout cas moi je n’y ai vu que du feu ; ça m’a pris deux jours m’en remettre pis je suis pas sûre que je veux boire encore dans ma vie. mais au moins personne s’est chicané pis thunder s’est servi des restants dans ma cuisine à 2h du matin.

aujourd’hui je me suis acheté sept bobettes pour vingt-six piasses au aerie c’était cool. de toutes les couleurs je vais avoir les founes en arc-en-ciel durant une semaine.

l’autre fois simon est arrivé chez nous j’ai sauté dans ses bras en m’agrippant à lui comme un singe et ma belle-mère - on va l’appeler nash - a dit : là quand est-ce que vous allez vous marier. voyons donc kessé que simon ferait avec un singe.

bon hier c’est ça on était titi thunder simon et moi devant mon foyer pis on disait de la marde en mangeant des biscuits au beurre, du fromage d’oka pis des clémentines. je me suis fait un earl grey à l’orange faque on s’est mis à parler en anglais d’angleterre pendant trois secondes parce qu’y’avait juste simon de bon. moi je faisais juste dire charlie bit me and that really hurt pis c’est ça après je savais pu parler en anglais d’angleterre. simon disait des choses drôles comme d’habitude comme la fois qu’on a joué à caractère avec nash et qu’elle a pissé dans ses culottes tout le long toutes les fois que simon ouvrait la bouche. elle m’en parlait encore le lendemain voyons donc simon est donc ben drôle. ben oui ben oui simon y’est drôle il met ses doigts dans mon nez dans mes oreilles pis il écoute les bruits de mes intestins en se couchant sur mon ventre. aussi quand il épluche ses clémentines il s’arrange pour que la pelure ait l’air d’un pen. après il la met devant sa fly pis il dit check mon pen. hé boy.

pour revenir aux cours du bacc en simon y’avait sim101 - séminaire sur le gossage des autres, y’en avait plein, y’avait initiation au procrastinage avec possibilité de choisir ça comme concentration du bacc, genre bacc es simon concentration rien foutre. y’avait le cours yoshutthefuckuuup, mais on n’a pas vraiment développé sur les théories appliquées dans ce cours-là. en tout cas.

Odeur de foyer et pénis en peau de clémentine

J’étais chez t. hier. t. était là, et il y avait des amis aussi : A. et Titi. Mais t. nous a attiré dans un piège, elle m’a dit – à l’aide de A. qui est celle qui prend le téléphone, t. ne s’applique jamais à ce type de besognes – de venir pour jouer à un jeu de société, mais on n’a pas joué. Mais on s’est amusé, pis on s’est aimé aussi un peu, en disant des niaiseries. J’ai pu enfin gosser t. pas mal, en lui jouant dans face pis en la chatouillant. Mais avec son cœur de pierre, elle n’a pas su apprécier mes petits dons d’amour, maudite tannée

Les Ph. D. en renarderie

Je ne sais plus pourquoi, mais on a parlé d’un programme en étude Simon aux Universités. On était niaiseux, on avait des noms de curs intéressants, mais comme je n’aime que moi, j’ai oublié ceux que les autres ont trouvés. Des exemples : SIM3500-Approche psychanalytique de l’haïssage de la psychanalyse, SIM1000- Introduction au fist. Blablablabla.

t. tu rajouteras des choses si ça te tente.

Les choses

Nous avons, moi et t., la drôle d’habitude de rajouter des « les » devant certains mots. Principalement devant internet et Europe. Ça sonne comme suit : les internet, les europe. Fuck les « s », on n’accorde pas, c’est cave. Ça mélange bien gros titi.

Les arts

Le roi lion

pour la t.

Ciao les gouags

(je pars dans 17 jours)

Pétition

Pour un blog de T.

CONSIDÉRANT QUE ça fait longtemps que t. n’a pas faite de blooyyeee.

CONSIDÉRANT QUE t. a plus d’un endroit pour écrire des blog, un tel rythme d’écriture est inacceptable

CONSIDÉRANT QUE je pars bientôt vers les europes, t. m’aime pas si à fait pas de blog

CONSIDÉRANT QUE je suis un hostie de chialeux si tu ne fais pas de blog ma goooosssseeeeer

CONSIDÉRANT QUE fist fist fist fist

Moi Simon cofondateur du blogue t’as un boute d’œuf dans face demande :

- que t. fasse un blog

- là

Maudit caractère

1.

Moé pis t.; t. pis moé; moé,t. pis les autres; on a joué.

Sti

À Caractère.

C’est un jeu on apprend des choses sur les autres et sur soi-même et sur la perception qu’on les autres de nous et des autres (fuck être littéraire, moi je fais des répétitions)

C’était drôle et j’ai appris par exemple que… merde m’en rappel plus. J’étais tellement fatigué. Mais je sais que dans le cadre du jeu j’ai dis que j’étais envahissant, t. (t pour tendre ou pour torride ça dépend du monde) à du se dire : criss ouais.

[ E N T R A C T E (Bitch)]

 

2.
Heye t. je pensais à ça, va falloir écouter les =3 que nous n’avons pas vue.

Serait sick. Après on pourrait faire le sexe, serait encore plus sick. T’sais.

Ok ok ok, pas le sexe, on se dira de la marde, comme d’hab, ça va être sick pareil... un peu.  

poésie de Tanon Lateur, et simon fatigant qui chiale

on fait de la poésie nous, sur facebook.

T. : J'ai un cil dans le yeux qui m'empêche de me concentrer, mais j'ai encore des idées à moué. à go on fait de la poésie, go :
j'ai faim j'ai soif

je vais boire du café

avec mon cil dans mon yeux

et laisser simon tranquille

bye (sup)

S. : Poesie poésie :
tén à les cils malhabiles

dans ses oeils ils virevoltent; 

elle se révolte

fake elle vient

sur mon facebook, dire de la marde

mais je ne pense pas moins

que c'est PAS une tit'batarde

nous sommes en feu. 

c'est la fête à simon

bonne fête simon

Sup

T. a des mains de mémé.

- je dois être benjamin button, dit-elle la calice.

Bin ouains, tu parles d’un talent de déduction : mains de mémé = benjamin button, 2 +2 = 10 000 calice.

- T**, dis-je, t’as l’air en forme

- aaaw, noon, me répondit le cadavre de T.

Grosse vie sale au 2t.

(aux deux moi répond T., vous la catchez, moi avec, a suck)
- c'est jimmy baleine
(pourquoi tu dis ça T., pourquoi) 

simon pis moi on se voit pu faque on devient attardés (plus)

ou comment l'université ne nous rend pas plus matures.

« pourquoi tu vas à ton cours on pourrait s’aimer au 2t.
- parce que ça fait 2 de suite que je vais pas.
- c’est quoi le cours caca dans plotte triplotte ?
- on peut s’aimer en d’autres plottes.
- on va s’aimer enplotte.
- introduction à l’analyse triplotique du cacadansplotte. pis hier j’ai eu séminaire de la levrette et du fist. »

simon m'aime II

- je pense que je me débarrasse de facebook
- han ouain pourquoi (bonne idée)
- pour me concentrer à te faire des lettres d’amour (papier)

c'est vendredi on fait l'amour

genre non.  avant on était crazy as fuck on se pimpait la face comme des maudits énervés simon se peignait les cheveux quelqu’un embarquait dans le coffre pis on était assez motivés pour traverser le pont comme des pleins de marde en quête d’aventures tumultueuses et de bière renversée partout. c’était trash comme il fallait on criait i believe in a thing called love pendant que math montrait son pénis aux autres conducteurs avant de nous mettre ses mains dans face. une fois on a même passé un après-midi à sauter tout nu sur une trampoline à faire des frontflips pour tomber dans l’eau de la piscine creusée de notre ami qui était même pas là parce qu’il avait des cours d’été.
- sup j’espère que ça te dérange pas mais on est tout nu dans ta cour en tout cas on t’attend achète de la bière en passant.
pour finalement laisser math aller chercher de quoi faire des hot dogs vêtu d’un haut de bikini et d’un jeans sans ceinture qui couvrait pas grand-chose sinon ses mollets (environ). on était wilds et mal élevés mais c’était drôle oké on n’avait pas besoin de réfléchir à ce qu’on allait faire après son bac ou ben quand est-ce qu’on allait partir de chez ses parents.

genre j’ai peur de me réveiller un jour et de me rendre compte que je fais pu de niaiseries et que je trouve même pas ça drôle quand les autres en font.

t’sais come on c’est vendredi tout le monde est à veille de se coucher pis tout ce que simon a à me proposer c’est :
- on pourrait faire de la poésie :
feuille morte
automne
triste
nostalgie
atrabile
rime pas habile
vieux débile

les dates

bon ça fait que simon a une date à soir c’est excitant. c’est même à cause de ça qu’il est allé s’entraîner cet après-midi ; genre il est pas allé depuis cent ans mais là woup ça lui a pris soudainement. pour toutes les fois où il s’est écrasé à côté de moi en disant faudrait j’aille au gym tente pas trop lazy en soupirant à l’infini, pour les matins où il me disait qu’il irait s’entraîner pour finalement m’avouer qu’il avait passé la journée à regarder des vidéos sur youtube et à lire des articles sur wikipedia, je me dis que la fille doit être hot en maudit. t’sais c’est connu, un gars éprouve pas le besoin de se gonfler le chest pour impressionner son amie pref. non à place simon se met de la crème et il me la fait sentir après. pis après il se plaint quand je dis qu’il est un peu comme mon ami gay.

maudit.

de toute façon simon et moi on est quitte parce que moi aussi j’ai eu une date aujourd’hui. sauf que moi ça compte moins vu que c’était en après-midi. mon ami pref dit :
- frencher en plein jour t’es bonne moi je frenche juste de soir ça fait plus vampire.
pis après il se plaint quand le monde lui dit qu’il ressemble au gars de twilight. t’sais come on tu viens de dire toi-même que t’es un buveur de sang. demande-toi pas pourquoi je ris pendant dix minutes toute seule au terminus après ça.

ej'vas marcher sur la heyy ou j'vas marcher sur la hoo

alors on est sorti avec simon et les amis ça faisait longtemps. on était ben de bonne humeur pis on savait même pas encore que les shooters étaient gratuits pour les filles. ça fait que thunder et moi on s’est gâté sans faire exprès parce que la barmaid nous en emmenait sans arrêt alors qu’on n’avait rien demandé. ce soir-là on devait ben avoir seize ans. genre ça fait trois jours qu’on essaie de se rappeler la soirée.

hier j’ai réalisé que j’avais trois messages non-écoutés sur ma boîte vocale. les trois venaient de simon et ça allait comme suit :
premier nouveau message : crisse a répond pas.
deuxième nouveau message : allô crisse tu réponds pas encore mais t’sais ce qui arrive c’est que t’as un cellulaire faque ça serait ben cool que tu répondes t’sais dans vie quand un cell sonne faut répondre pis là j’aimerais ben ça que tu répondes pis là je voulais te dire si t’avais répondu qu’on peut pu rentrer dans le bar oké on a été bloqué comprends-tu on peut pu rentrer pis thunder a disparu c’est sûr que si t’avais répondu t’aurais pu venir nous rejoindre dehors mais comme tu le sais pas t’es encore en dedans crisse sors donc bye.
troisième nouveau message : *bruit de poche pendant cinq minutes avec simon qui crie en arrière*

mais qu’est-ce qui s’est passé mon dieu ?

simon m'aime

« quand on va avoir 35 ans on va se marier pis avoir deux flo :
tamon et simya »

maaawww

faisait beau aujourd’hui c’était fun dans brubru même que j’ai pu boire mon chaï latté assise dehors au soleil en attendant simon. avoir su qu’il me gosserait de même je l’aurais pas invité au 2t ; il arrêtait pas de mettre sa main dans mon champ de vision pour m’empêcher de terminer la lecture de mon roman-psychanalyse.
- j’te gosse han j’te gosse han ton prob.
il fait ça simon quand il veut que je lui donne de l’attention mais t’sais c’est parce qu’il m’aime tellement. en plus il part dans trois mois alors c’est triste un peu (pour lui). bref il me racontait plein de choses pour que je l’écoute et que je le trouve intéressant.
- hier j’ai frenché friendly t’es-tu jalouse ?
- non.
- marde.
après ça on s’imaginait habiter à montréal et aller dans un petit café au coin d’une rue boire un espresso-deux-gorgées assis à une table pouvant contenir en superficie qu’un seul livre et un surligneur jaune. on se disait qu’on irait là-bas en même temps mais qu’on ferait semblant de pas se connaître pour devenir amis à nouveau.
- qu’est-ce tu vas faire quand je serai pu là tu vas trouver ça plate.
- je sais je vais m’ennuyer.
- vas-tu avoir un chat ?
- sûr que oui.
- il va s’appeler comment : « simon en attendant » ?

hakuna matata

aujourd’hui devant mon foyer j’ai lu un livre pis trois bd en buvant du café pis du thé ça faisait tellement automne. fallait bien que je compense pour la journée horrible d’hier que j’ai passée en pyjama dans mon lit à regarder la saison six de himym en faisant la grève de la faim. si y’avait eu une ancienne conquête qui serait apparue à ma porte de chambre elle m’aurait regardée d’un air dégoûté et aurait dit en faisant un geste vague de la main :
- gone.
avant de partir en riant, fière de s’être débarrassée une fois pour toutes de cette espèce de sentiment ou attirance louche qui reste après une relation. bon donc je faisais une robin suante et puante de moi en me complaisant dans mon malheur de fille s’étant fait domper abruptement et entretenant la haine d’usage vouée à la gente masculine qui agit en pas fine des fois (exception faite de simon). ben quoi. j’avais ben le droit. en plus la saison réservée à mon nom me narguait depuis deux jours au magasin – je passais à côté des bacs verts non sans maints soupirs d’impatience et supplications auprès du commis à la réception, lequel me disait que la date de sortie n’était pas encore arrivée et donc que je n’avais pas le droit de partir avec mes dvd. ils étaient là bout d’viarge ! en agaces de même dans ma face hostie ! bref. dure semaine pis toute là.

sinon demain y’a le roi lion qui sort en blue ray pis simon est ben excité :
- heye j’ai une idée cette nuit à minuit une je vais l’acheter pis on l’écoute demain avant d’aller à nos cours… à moins que tu préfères aller lire freud.
- j’ai un meeting le matin à job je peux pas.
- ben non ça doit ben finir un moment donné on l’écoute après ton meeting blablabla la terre entière en parfaite harmonie.
tout cas ! j’en connais un qui voulait pas regarder le puissant joe young parce qu’il voulait réussir ses cours mais bon ! seems like simon got a crush on simba. simon ; simba, click clack, catch match !

ah by the way lisez persepolis c’est bon. la bd là.

tanon lateur frappe encore

Ouain T., t’es une petite crisse.

C’est tout ce que j’avais à dire.

Dans le fond, je peux aussi dire que Freud c’est de la philo, pis de la plate en plus.  

Et que Mélanie Laurent est plus belle que Marion Cotillard.

Ok, puis finalement, je n’ai pas dit que je voulais aller voir Caf del flo avec toi parce que ça me dérangeait pas de pleurer avec toi ce que j’ai dit ressemblait plus à :

Tanoune : heye simoune j’ai vu café de flore c’était boooon. blablablabla. on va-tu le voir ensemble.

Simon l’homme : Je voulais le voir. Peut-être même, aller le voir avec une future date, mais j’ai quand même peur de brailler en plein cinéma, ça ruinerait mes efforts.

Mais t’sais, je ne braille pas moi, je disais ça pour rire, ce n’est pas parce que je suis un cours sur le féminisme (désormais sans toi) que je suis désormais et pour toujours acharné de mes caractéristiques masculines stéréotypées. En plus c'est évident que tu savais que disais des niaiseries, je date pas moi!

Cliss.

caf de flo

bon c’est officiel simon et moi on n’a plus de cours ensemble. je l’ai laissé tomber pour de la psychanalyse de textes – autant dire que je suis partie avec son pire ennemi. en plus c’est en train de me convertir alors y’a des chances que bientôt il m’aime pu, qu’il me chasse hors du boute d’œuf dans face. (magine le blog productif que ça ferait.) en tout cas pour l’instant je suis encore là alors je peux dire de la marde, je peux raconter que je suis allée voir cafe de flore et que ça m’a fait drôle :
- simon je suis allée voir cafe de flore ça m’a fait drôle.
- han ouain.
- j’ai le goût d’y retourner veux-tu venir avec moi on va pleurer ensemble ça va être beau.
- bonne idée. j’veux pas aller le voir avec d’autre monde pis pleurer devant eux ça brimerait ma mâlitude. avec toi korrek de toute façon t’es ma sœur asexuée.
- cool deal on y va quand demain ?
- ouain on verra tu risques de changer d’idée encore maudit.

t’sais parce que je change toujours d’idée parait. maudit.

« y'avait une face de quelqu'un qui en a vu d'autres »

aujourd’hui on a initié thunder aux plaisir du 2t.
« vendredi j’suis allée à l’école pas de bra. faque c’tait pas ‘en ville sans ma voiture’ mais ‘en ville sans ma brassière’
- niiice. moi je me suis dit qu’il fallait que j’aille à mes cours de yoga en tétés free.
- ... vous rendez-vous compte qu’y’a un gars à votre table ?
- heye toi t’arrêtes pas d’en parler quand t’es en commando faque han !
- hehehe... »

l'interprétation des fists

bon avec l’école le travail et tout simon et moi on fist moins souvent ensemble alors on n’a pas grand-chose à rapporter côté citation. on a eu quelques discussions comme une fois au 2t où je lisais freud. simon disait nice tu lis quelque chose de faux tu lis de la philo. le problème c’est que freud c’est pas la philo alors je faisais juste penser han non et là on est entré dans un vortex où tout ce que simon disait butait contre sa méprise initiale.
- crime il se prend pour de la science mais il dit de la marde le calisse.
- c’est pas de la philo.
- à part ça à partir du moment où la science dit que c’est nos neurones qui connectent ensemble ben y’a pas tant d’histoire d’inconscient ou de sens caché là.
- c’est tellement pas de la philo.
- blablabla.
- non.
bon que ce soit vrai que ce soit faux je m’en fous moi ça m’intéresse. en plus freud est tellement divertissant avec ses enflures nasales. le gars il prend de la cocaïne pour se désenfler les narines mais il se retrouve quoi avec un nez saignant ?
- symptôme disparu, triomphe de la science !
c’est comme la fois où il a prescrit de la poudre à son ami qui se plaignait des effets secondaires de la morphine, dit ami qui a cru bon se la shooter au lieu de la sniffer et qui en est mort.
- sorry bro…

l'histoire

la session est commencée ça veut dire qu’on va retourner squatter le 2t ou ben ma salle à dîner. simon pis moi on a un cours ensemble ça va faire des belles nuits blanches. va falloir en profiter pendant qu’il est là parce qu’après janvier bye bye simon. deux-trois rues pour se donner rendez-vous c’est ben beau mais un océan à traverser c’est plus compliqué un peu. à part ça je pense que nos jetpack sont pas assez puissants.

bon tout a commencé au pécher matinal alors qu’on était en train de manger des œufs dans le trou quand notre ami animateur de camp de jour a dit :
- heye gang je vous aime. j’aime ça quand vous me sortez.
il se confiait avec les mains sous la table en train de démêler un bracelet de fils aux motifs de nazis  (ça c’est ce que simon disait – simon dit ben des choses dans vie). tout le monde a ri en chœur simon a pris une bouchée de mon dej on s’est tous dit que loulou était comique avec son gros coton ouaté j’avoue-je-le-mets-juste-pour-le-style-parce-que-dans-l’fond-j’ai-chaud-en-criss. moi aussi ce matin-là j’avais un problème avec mes vêtements. quand la chinoise pis moi on a décrété qu’on allait déjeuner je me suis dit : fuck la bra man. mais rendu au resto il faisait chaud quelque chose de terrible et j’étais pognée avec ma veste de réconfort de mamie de dimanche après-midi. bon loulou a fini par abandonner son style mais moi je pouvais pas laisser mes tétés comme ça à l’air libre sous ma camisole en plein déjeuner au resto. on riait on riait pis simon a dit la bouche pleine on devrait faire un blog là-dessus comment ça va s’appeler j’ai dit :
- t’as un boute d’œuf dans face.
- niiiiice.
- non pour vrai.
- ah.

Un jour ou l’autre, nous avons tous un boute d’œuf dans face

Ça, c’est un nouveau blogue, où nous allons rapporter des citations de notre vie. On est bon pour inventer des citations, je pense. Mais là je ne décide pas seul: on est deux.  

bye