samedi 24 septembre 2011

« y'avait une face de quelqu'un qui en a vu d'autres »

aujourd’hui on a initié thunder aux plaisir du 2t.
« vendredi j’suis allée à l’école pas de bra. faque c’tait pas ‘en ville sans ma voiture’ mais ‘en ville sans ma brassière’
- niiice. moi je me suis dit qu’il fallait que j’aille à mes cours de yoga en tétés free.
- ... vous rendez-vous compte qu’y’a un gars à votre table ?
- heye toi t’arrêtes pas d’en parler quand t’es en commando faque han !
- hehehe... »

l'interprétation des fists

bon avec l’école le travail et tout simon et moi on fist moins souvent ensemble alors on n’a pas grand-chose à rapporter côté citation. on a eu quelques discussions comme une fois au 2t où je lisais freud. simon disait nice tu lis quelque chose de faux tu lis de la philo. le problème c’est que freud c’est pas la philo alors je faisais juste penser han non et là on est entré dans un vortex où tout ce que simon disait butait contre sa méprise initiale.
- crime il se prend pour de la science mais il dit de la marde le calisse.
- c’est pas de la philo.
- à part ça à partir du moment où la science dit que c’est nos neurones qui connectent ensemble ben y’a pas tant d’histoire d’inconscient ou de sens caché là.
- c’est tellement pas de la philo.
- blablabla.
- non.
bon que ce soit vrai que ce soit faux je m’en fous moi ça m’intéresse. en plus freud est tellement divertissant avec ses enflures nasales. le gars il prend de la cocaïne pour se désenfler les narines mais il se retrouve quoi avec un nez saignant ?
- symptôme disparu, triomphe de la science !
c’est comme la fois où il a prescrit de la poudre à son ami qui se plaignait des effets secondaires de la morphine, dit ami qui a cru bon se la shooter au lieu de la sniffer et qui en est mort.
- sorry bro…

mardi 6 septembre 2011

l'histoire

la session est commencée ça veut dire qu’on va retourner squatter le 2t ou ben ma salle à dîner. simon pis moi on a un cours ensemble ça va faire des belles nuits blanches. va falloir en profiter pendant qu’il est là parce qu’après janvier bye bye simon. deux-trois rues pour se donner rendez-vous c’est ben beau mais un océan à traverser c’est plus compliqué un peu. à part ça je pense que nos jetpack sont pas assez puissants.

bon tout a commencé au pécher matinal alors qu’on était en train de manger des œufs dans le trou quand notre ami animateur de camp de jour a dit :
- heye gang je vous aime. j’aime ça quand vous me sortez.
il se confiait avec les mains sous la table en train de démêler un bracelet de fils aux motifs de nazis  (ça c’est ce que simon disait – simon dit ben des choses dans vie). tout le monde a ri en chœur simon a pris une bouchée de mon dej on s’est tous dit que loulou était comique avec son gros coton ouaté j’avoue-je-le-mets-juste-pour-le-style-parce-que-dans-l’fond-j’ai-chaud-en-criss. moi aussi ce matin-là j’avais un problème avec mes vêtements. quand la chinoise pis moi on a décrété qu’on allait déjeuner je me suis dit : fuck la bra man. mais rendu au resto il faisait chaud quelque chose de terrible et j’étais pognée avec ma veste de réconfort de mamie de dimanche après-midi. bon loulou a fini par abandonner son style mais moi je pouvais pas laisser mes tétés comme ça à l’air libre sous ma camisole en plein déjeuner au resto. on riait on riait pis simon a dit la bouche pleine on devrait faire un blog là-dessus comment ça va s’appeler j’ai dit :
- t’as un boute d’œuf dans face.
- niiiiice.
- non pour vrai.
- ah.

Un jour ou l’autre, nous avons tous un boute d’œuf dans face


Ça, c’est un nouveau blogue, où nous allons rapporter des citations de notre vie. On est bon pour inventer des citations, je pense. Mais là je ne décide pas seul: on est deux.  
bye